Symphonie Nouveau-Brunswick a le plaisir d’annoncer la nomination de Mélanie Léonard au poste de directrice musicale.

Le conseil d’administration de Symphonie Nouveau-Brunswick (SNB) a le plaisir d’annoncer la nomination de Mélanie Léonard au poste de directrice musicale.

« Mélanie s’illustre par un mélange exceptionnel d’expérience et de vision qui permettra à Symphonie Nouveau-Brunswick de se dépasser », déclare Reid Parker, le président de Symphonie Nouveau-Brunswick. « Nous savons qu’elle possède les atouts nécessaires pour nous aider à devenir un acteur majeur sur la scène orchestrale canadienne. »

Mme Léonard s’est démarquée parmi un grand nombre de candidats dans le cadre du processus de sélection concurrentiel qui a débuté en 2018. Symphonie Nouveau-Brunswick avait, alors, reçu une cinquantaine de candidatures de chefs d’orchestre du Canada, des États-Unis et d’Europe. Selon M. Parker, le comité de sélection a été séduit par l’expérience diversifiée de l’artiste, son intérêt pour le rayonnement de la musique, ses qualités de leadership et son style de direction dynamique.

« Sur le plan technique, je pense qu’elle va être une chef d’orchestre passionnante. Les musiciens vont lui vouer un grand respect et vouloir lui donner leur maximum », prévoit-il. « On assiste à ce genre de situation quand quelqu’un de spécial se met au pupitre. »

Mme Léonard a appris sa nomination avec beaucoup d’enthousiasme.

« Je suis emballée à l’idée de relever ce nouveau défi, de faire de nouvelles connaissances et d’élargir mon expérience en tant que musicienne professionnelle », déclare-t-elle. « Sur le plan humain, je crois qu’il est important de s’épanouir et de toujours chercher à se dépasser. Mon travail auprès de Symphonie Nouveau-Brunswick va certainement me permettre de m’inscrire dans cette démarche. »

Son curriculum vitæ en dit long sur son expérience, elle qui, jusqu’à récemment, était directrice musicale de l’Orchestre symphonique de Sudbury, en plus d’avoir été au pupitre de l’Orchestre philharmonique de Calgary en qualité de chef d’orchestre attitrée et de chef d’orchestre adjointe.

Mélanie Léonard a été invitée à diriger l’orchestre du Festival international de jazz de Montréal ainsi que plusieurs autres au Canada, notamment l’Orchestre symphonique de Toronto, l’Orchestre Métropolitain, l’Orchestre du Centre national des Arts, les orchestres symphoniques d’Edmonton, de Regina, de Calgary et de Winnipeg, et de Symphony Nova Scotia.

La maestro Léonard est aussi en demande pour différents projets d’enregistrement. Elle a enregistré les trames sonores pour Aura à la Basilique Notre-Dame de Montréal, Land of Fantasy, spectacle du Cirque du Soleil présenté à Hangzhou, en Chine et Paradise City, un univers multimédia immersif en Corée du Sud. Première femme à décrocher un doctorat en direction d’orchestre à l’Université de Montréal, elle a reçu en 2012 le prix Jean-Marie-Baudet en direction d’orchestre attribué par le Conseil des Arts du Canada.

Un métier pas comme les autres

La direction musicale est un métier varié et stimulant. Il faut, entre autres, posséder une vision artistique, savoir diriger une équipe et vouloir sortir de la salle de concert pour faire rayonner son art.

« En fait, diriger un orchestre, c’est faire de la super-gestion de personnel », plaisante M. Parker.

Non seulement il faut une compréhension profonde de chaque note de la partition, mais il faut aussi connaître les forces et les faiblesses de tous les musiciens de l’orchestre, avec qui il est essentiel d’établir un rapport de confiance.

C’est un travail difficile, qui va plus loin que le simple maniement théâtral de baguettes », explique-t-il.

Mélanie Léonard a été invitée à diriger Symphonie Nouveau-Brunswick en 2018. Elle se souvient à quel point les concerts ont été passionnants et les musiciens, accueillants et travailleurs.

« J’ai eu l’impression que le courant passait bien », affirme-t-elle. « J’ai vraiment aimé leur ouverture d’esprit et leur volonté d’essayer ce que je suggérais ».

La maestro se réjouit à l’idée de collaborer à nouveau avec eux très bientôt et de tirer parti de cette première expérience qu’ils ont eue ensemble. Elle est très intéressée par ce rôle de chef de file et consciente de la façon dont elle l’exerce.

« Un orchestre fera toujours de la bonne musique si les musiciens sont heureux de travailler avec vous », souligne-t-elle. « Des musiciens qui se sentent bien sont des musiciens heureux qui donnent librement le meilleur d’eux-mêmes ».

La direction musicale va également bien au-delà de la salle de concert. Ce métier implique aussi de faire rayonner la musique dans la société et, de plus en plus, de favoriser un sentiment d’attachement à cet art et d’améliorer sa pertinence, une mission à laquelle Mme Léonard, qui est parfaitement bilingue, se voue avec enthousiasme.

« Nous avons un rôle à jouer qui va au-delà de la musique », fait-elle remarquer. « Nous évoluons dans le milieu des arts, c’est certain, mais notre présence et notre rayonnement touchent des sphères encore plus vastes. Je veux mettre en œuvre des projets et des idées qui sont inclusifs. Je veux que chaque personne au Nouveau-Brunswick se sente la bienvenue à l’orchestre. »

Un chemin sinueux vers le pupitre d’orchestre

Le parcours de la future maestro Léonard vers la direction d’orchestre n’a « jamais été une ligne droite », se plaît-elle à raconter.

Je ne fais pas partie de ces gens qui ont su qu’ils voulaient être musiciens à l’âge de cinq ans

En fait, à un moment donné, alors jeune violoniste et harassée par les heures de répétition, elle a même déjà pensé : « Je ne serai jamais musicienne, c’est beaucoup trop de travail! ».

Originaire de Montréal et élevée à Salaberry-de-Valleyfield, au Québec, elle a toujours eu un très bon sens artistique. Enfant, elle faisait du ballet et de la danse de salon de compétition et jouait dans un orchestre à l’école secondaire. Au CÉGEP, elle a étudié les arts visuels et le théâtre.

À l’heure des choix de carrière et de vie, sa réflexion l’a amenée à choisir la direction d’orchestre, un domaine qui était tout à fait dans ses cordes.

« Quand j’ai réfléchi aux choses qui m’avaient particulièrement rendue heureuse et vivante, j’ai tout de suite compris que je voulais être sur une scène », dit-elle. « Mais au-delà de la scène, diriger un orchestre demande un grand nombre de compétences et d’intérêts, notamment savoir développer des idées et diriger une équipe. »

La première fois que j’ai été au pupitre, à l’université, j’ai eu l’impression que tout s’emboîtait comme il faut », raconte-t-elle. « C’était exactement ce que je devais faire.

Un bel avenir

Mélanie Léonard intègre Symphonie Nouveau-Brunswick à un moment on ne peut plus encourageant. La récente campagne de financement pour le 70e anniversaire a connu un grand succès. Elle a attiré de nouveaux appuis pour le fonds de dotation de la Fondation Symphonie Nouveau-Brunswick qui donnera à l’orchestre une plus grande stabilité financière et servira d’assise à sa croissance. Malgré les défis posés par la covid-19, Symphonie Nouveau-Brunswick a été un des rares orchestres au Canada à continuer de se produire en direct au cours de la dernière année.

Mme Léonard a hâte d’arriver dans la province, de rencontrer les musiciens et les musiciennes, les habitants du Nouveau-Brunswick et de visiter les environs. Elle aime le paysage des Maritimes, dont elle a profité pendant plusieurs semaines lors d’un séjour de camping il y a quelques années.

Elle est surtout ravie d’en apprendre davantage sur ce que Symphonie Nouveau-Brunswick a accompli jusqu’à maintenant et de contribuer à trouver de nouvelles idées pour l’avenir. Elle est convaincue qu’elle peut favoriser le potentiel de Symphonie Nouveau-Brunswick à aller plus loin et à élargir son rôle dans la communauté artistique et au-delà.

Nous devons trouver des moyens d’être à jour, de refléter les changements qui se produisent dans la société et d’accorder nos violons avec ce qui est important pour les Néo-Brunswickois », fait-elle observer. « Je pense que nous avons un rôle et une responsabilité, mais aussi le privilège de porter le changement, d’avoir un impact.

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